29/10 au 27/11/2015 Paris : Exposition « Compressé » de l’artiste « Khaled DAWWA »

Du 29 octobre Au 27 novembre 2015

Évènements  •  Publié sur Souria Houria le 15 octobre 2015

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L’espace Europia a le plaisir de vous inviter à l’exposition « Compressé » de l’artiste « Khaled DAWWA »

du 29 octobre au 27 novembre  2015

Vernissage le Jeudi 29 octobre 2015 à 18h30

en presence de l’artiste
Ouverture: de lundi à vendredi 16:30 – 19:30
Europia, 15 av.de Ségur, 75007-Paris, France.

T:+33 1 45512607
europia.org/dawwa2015
e-mail: info@europia.org

M°St-Francois Xavier (ligne13)- Ecole Militaire (ligne 8)
Bus: 28,87,82,92 – Velib (av. de Ségur)

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Artiste sculpteur syrien, Khaled Dawwa est né en 1985 et a obtenu en 2007 le diplôme de l’Ecole des Beaux Arts de Damas, section sculpture.
Dès 2007, l’oeuvre de Khaled Dawwa renvoie à un univers rempli d’attente. Cette attente, présente à la fois comme acte et comme absence d’acte, est un appel, un espoir et un regard tourné vers l’extérieur, en même temps qu’un silence, un vide et un repli muet sur soi.
Le monde qu’il capte et ses figures ne cessent de creuser cette question et sont à leur tour rattrapés par ce paradoxe. L’oscillation entre leurs limites marque les figures fragiles de Khaled Dawwa, et leur confère une énergie particulière ; elles avancent sans mouvement, éclairées d’ombre.
Le début de la révolution en Syrie à laquelle il participe activement est à l’origine d’une rupture, voire d’un changement radical dans l’univers d’attente de Khaled Dawwa. Son langage et son t ravail se métamorphosent avec le cours des événements de façon palpable.Les outils et les matières utilisés évoluent, plus légers, plus « clandestins », ils tentent de manifester à leur tour, d’en dire encore plus ; les figures et leur monde se transforment également, mais toujours avec cette attente en toile de fond. Des oeuvres comme Dissidence, Froid et Où as-tu perdu ton corps ? rappellent cette continuité dans l’oeuvre.
Au milieu de l’année 2013, le quartier où se trouve son atelier est bombardé et Khaled blessé. Arrêté puis emprisonné, il est livré à l’Armée pour y effectuer son service. Refusant tout engagement militaire, il déserte et doit fuir la Syrie. Passé au Liban, il vit pendant un an dans la clandestinité avant de partir pour la France où il arrive en octobre 2014.
Ce long périple d’un an et demi, où il aura connu l’hôpital, la prison, l’enrôlement, l’exil, intimement lié aux événements qui se déroulent en Syrie, traverse aujourd’hui s on oeuvre et lui imprime une marque profond.