Les réfugiés syriens frappés par le froid – par Hélène Sallon

Article  •  Publié sur Souria Houria le 14 janvier 2015
Camp de réfugiés de Salkin, au nord d’Idlib, en Syrie, le 10 janvier.

Pour la première fois en trois ans de guerre, les bombardements se sont tus en Syrie, le 7 janvier. La tempête, empêchant toute manœuvre des forces de Bachar Al-Assad contre les zones tenues par les rebelles, a permis d’épargner pour une journée quelques victimes de cette guerre à l’origine de plus de 200 000 morts. En une semaine, la vague de froid qui balaye la Syrie et les pays voisins a fait au moins quinze morts, principalement des enfants et des personnes âgées. Elle vient aggraver une situation humanitaire déjà catastrophique, à laquelle les pays limitrophes et les organisations humanitaires ont de plus en plus de mal à répondre, faute de moyens. La question de la relocalisation des réfugiés dans d’autres pays est au menu d’une réunion interministérielle des Nations unies, à Genève, mardi 13 janvier, alors que de nouvelles températures glaciales sont attendues.

Tempêtes de neige, grêle et pluies torrentielles s’abattent depuis une semaine sur la Syrie, le Liban et la Jordanie. Les dix millions de Syriens – 40 % de la population – réfugiés soit à l’intérieur, soit à l’extérieur du pays, pour la plupart dans des campements et des abris de fortune, ne sont pas équipés pour faire face à ces conditions climatiques exceptionnelles.

« Une bronchite peut tuer en Syrie »

Les plus vulnérables sont les 6,5 millions de déplacés à l’intérieur de la Syrie, en zones rebelles et gouvernementales. La vague de froid a compliqué l’accès à l’aide et aux soins, déjà rendu quasiment impossible par (…)

source : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/01/13/les-refugies-syriens-frappes-par-le-froid_4555117_3218.html

date : 13/01/2015