Rapport1. Douze musées syriens sont victimes des vols et des bombardements

Article  •  Publié sur Souria Houria le 9 janvier 2013

Appel à la population syrienne: vos musées sont pillés ! Vos richesses culturelles sont menacées de destruction ! Évitons le désastre des musées irakiens !

 

Introduction

 

Selon l’UNESCO, le musée est « une institution permanente, sans but lucratif, au service de la société et de son développement, ouverte au public et qui fait des recherches concernant les témoins matériels de l’homme et de son environnement, acquiert ceux-là, les conserve, les communique et notamment les expose à des fins d’études, d’éducation et de délectation. »[1]

Il est aujourd’hui impensable de détacher le musée – lieu de conservation, d’étude et de réflexion sur le patrimoine et la culture – des enjeux majeurs de notre temps. Il est du devoir des institutions nationales et internationales, mais aussi des populations, de protéger les musées en cas de conflit.

C’est dans ce cadre que l’équipe de l’Association pour la Protection de l’Archéologie Syrienne veut attirer attention sur les menaces de pillage, de destruction et d’anéantissement qui pèsent sur le patrimoine et les richesses archéologiques de la Syrie.

 

Il y a en Syrie trente-huit musées (archéologiques, consacrés aux arts et traditions populaires ou spécialisés) répartis entre différents gouvernorats et villes. Ces musées renferment dans leurs collections des centaines de milliers d’objets et de trésors archéologiques et traditionnels datant de périodes variées, ainsi que des œuvres d’art – tableaux, sculptures… – réalisées par des artistes syriens contemporains.

Les musées syriens ne disposent pas des moyens de protection nécessaires. Ils sont menacés de vandalisme, pillage et destruction depuis le 15 mars 2011. Dans le climat d’insécurité qui s’est installé dans plusieurs villes, certains musées ont été victimes de vols ou de pillages, d’autres de bombardements. Leur situation est comparable à celle que connurent les musées irakiens dont les richesses culturelles et historiques ont subi de lourds dommages.

 

Pendant ces derniers vingt-deux mois, certains musées syriens, comme bien d’autres édifices, ont été victimes de vols, de destructions ou de bombardements. Les informations réunies jusqu’à ce jour, soit le 5 janvier 2013, par l’Association pour la Protection de l’Archéologie Syrienne nous permettent de dresser un bilan des différents types de dégâts subis par les musées. Notre présentation suivra une progression géographique.

 

1. Gouvernorat de Homs

 

1.1. Musée archéologique de Homs

 

Le musée archéologique[2] a subi différents dégâts à la suite des combats qui se déroulent dans la ville, d’autant que le musée se situe sur la ligne de front entre l’armée officielle et l’armée libre. Un documentaire réalisé par un journaliste de la BBC montre que « des objets sont renversés à terre. Quelques pièces ont été emballées par les responsables du musée avant qu’il ne ferme et qu’il ne se retrouve sur la ligne de front et ne devienne un abri pour les soldats de l’armée officielle. Du matériel et de grosses pièces de mobilier sont jetés dans le passage que je vais suivre pour rejoindre l’autre côté de la rue. »[3]

Cette déclaration nous offre un résumé de la situation actuelle au musée de Homs : il a subi différents dommages dont notre association veut ici rendre compte. La vidéo montre en effet que plusieurs murs ont été éventrés pour créer des passages. Les portes sont ouvertes. Les objets sont donc menacés de vol ou de destruction (Fig. 1).

 

Bien que le musée soit sous le contrôle de l’armée officielle jusqu’à ce jour, aucune information nouvelle sur le bâtiment et les objets qu’il renferme n’a été diffusée ni par la DGAM, ni par des médias officiels.

 

Figure 1 : Aperçu des dégâts infligés au Musée archéologique de Homs

 

 

1.2 Musée des Arts et Traditions populaires de Homs (Palais Zahrawi)

 

C’est le second musée de Homs. Il est abrité dans le Palais Zahrawi, bâti au XIIIe s. Il a été transformé en retranchement militaire par l’armée officielle. Des murs de sacs de sable ont été montés, derrière lesquels sont postés des snippers.

Plusieurs combats ont eu lieu entre les deux forces en présence, dont l’un s’est déroulé le 26 janvier 2011. Durant celui-ci, l’armée libre a pris le contrôle le bâtiment. Les opposants ont diffusé plusieurs témoignages montrant l’état du bâtiment et les dégâts qu’il a subis. Selon les photos et les vidéos, une grande partie des objets de ce musée ont été endommagés ou détruits. Des inconnus ont brisé les sarcophages byzantins se trouvant dans les sous-sols[4].

Le musée est tombé ultérieurement aux mains des forces de l’opposition et il a été bombardée par l’armée officielle le 17 septembre 2012. Une partie de la façade du premier étage a été détruite (Fig. 2).

 

Figure 2 : Le Musée des Arts et Traditions populaires de Homs, avant et après son bombardement

 

 

 

2. Gouvernorat de Hama

 

2.1. Musée archéologique de Hama

 

Dans ce musée, la statuette d’une divinité araméenne datant du VIIIe s. av. J.‑C., en bronze et plaquée d’or, a été volée au mois d’août 2011[5]. Selon les informations à notre disposition, ce délit a apparemment été commis avec l’aide de ou par un fonctionnaire du département archéologique de Hama dans la mesure où ce vol aurait été réalisé sans effraction. Plusieurs sites Web ont publié des articles rapportant que la police syrienne a arrêté le directeur du musée et plusieurs fonctionnaires pour les interroger. Toutefois, les résultats de cette enquête n’ont jusqu’à présent pas été dévoilés, ni par la police, ni par les médias proches du régime, ni par la DGAM.

 

2.2. Musée d’Apamée

 

Il est abrité dans le Khan al-Mudiq, qui date du XVIe s. Ses collections sont composées d’objets, de statues, de pierres tombales et de mosaïques découverts dans la région d’Apamée. Plusieurs sites Web ont fait état qu’une statue datant de l’époque classique y a été volée, tandis que la DGAM a signalé le vol d’un objet en marbre sans autre précision[6]. Nous insistons sur le fait que les moyens de protection de ce musée sont indigents (voir plus bas).

 

 

3. Gouvernorat d’Idlib

 

3.1. Musée archéologique d’Idlib

 

Nous n’avons pas de détails sur ce musée alors même que de violents combats font rage dans la ville d’Idlib.

 

3.2. Musée de Ma‘arat al-No‘man

 

Contrairement aux déclarations de la DGAM, le Musée de Ma‘arat al-No‘man, qui abrite la plus importante collection de mosaïques au Proche-Orient, a subi des destructions à la suite des bombardements aériens quotidiens et massifs essuyés par cette ville qui est maintenant passée sous le contrôle de l’armée libre.

L’ancien musée connu sous le nom de Khan al-Qashlah et situé à côté du musée actuel a été transformé en retranchement militaire par l’armée officielle jusqu’au mois d’août 2011. Par la suite, l’armée libre a pris le contrôle de ce bâtiment et du musée actuel. Ce dernier est aujourd’hui protégé par les combattants de la brigade des Martyrs de Ma‘arat al-No‘man. Selon ces derniers, plusieurs objets ont été volés par des soldats de l’armée officielle. Il s’agit, selon le directeur du musée, de pièces de monnaie d’époque islamique[7].

 

Au début du mois d’octobre 2012, une bombe lâchée par un MIG est tombée à proximité du musée. L’explosion a fait voler en éclats une partie des portes et des fenêtres, mais aussi des vitrines d’exposition, brisant des objets en faïence. Des objets en basalte exposés dans la cour du musée ont été endommagés (Fig. 3).

Signalons enfin que, dans les combats qui ont opposé les deux parties, deux panneaux de mosaïque ont subi des dégradations (impacts de balles)[8].

 

Figure 3 : Dégâts divers constatés dans le Musée archéologique de Mara‘at al-No‘man

 

 

 

4. Gouvernorat d’Alep

 

4.1. Musée archéologique d’Alep

 

Selon les informations publiées par la DGAM, le Musée d’Alep a subi des dégâts matériels. D’après des déclarations de cette institution, à la suite d’une explosion le 3 octobre 2012 dans Sahat al-Jabri, le faux plafond s’est effondré, des vitres ont volé en éclat et ont blessé légèrement un conservateur et deux fonctionnaires. Par la suite, la DGAM a déclaré avoir transféré les objets de valeur dans un endroit sécurisé[9].

Par ailleurs, selon des informations qui nous sont parvenues de la part d’activistes, le musée a subi d’autres dommages après l’explosion d’une voiture piégée le 2 janvier 2013.

 

4.2. Musée des Sciences et de la Médecine d’Alep (Bimaristan)

 

Ce bâtiment a été bâti à l’époque du Sultan mamelouk al-Melek al-Nasser Mohammed ben Qalawun en 1354 pour servir d’hôpital psychiatrique. Il a subi des destructions à la suite des combats ayant opposé l’armée officielle à l’armée libre. Il est composé de cinq départements principaux. L’un est consacré à la science pharmaceutique et aux herbes médicinales ; un autre aux grandes figures de la médecine arabe ; un troisième aux sciences en général et à la médecine en particulier ; un quatrième à la médecine prophétique et aux aspects scientifiques du Coran ; le dernier à l’explication du fonctionnement du Bimaristan en tant qu’hôpital psychiatrique[10].

 

4.3. Musée des Arts et Traditions populaires d’Alep

 

Selon les informations diffusées dans le rapport de la DGAM, le bâtiment Dar Ajaqbash, qui date de la période ottomane (édifié en 1757) et abrite le Musée des Arts et des Traditions populaire à Alep, a également subi des destructions à la suite des combats entre les forces de l’armée officielle et l’ASL. Jusqu’à présent, il n’y a aucun rapport détaillé sur l’état de ce musée important situé à côté de Dar Ghazalla et du Khan al-Wazir.

 

 

5. Gouvernorat de Raqqah

 

5.1. Musée archéologique de Raqqah

 

Les informations que nous avons reçues de Syrie assurent que le musée n’a subi ni destruction ni vol jusqu’à maintenant. Toutefois, des combats ayant commencé à éclater dans le gouvernorat de Raqqah, ce musée court désormais des risques si l’on ne prend pas les mesures de protection appropriées, notamment l’installation de portes blindées et de systèmes d’alarme pour protéger le bâtiment ainsiq ue les objets archéologiques conservés dans les salles d’exposition et dans les réserves en sous-sol.

 

 

 5.2. Musée des Traditions populaires de Raqqah

 

Signalons que ce musée, abrité dans une simple maison traditionnelle construite en brique crue et fermée par des portes en bois, court les mêmes risque que le précédent puisqu’il n’est pas protégé de manière satisfaisante.

 

5.3. Musée de Qala‘at Ja‘abar

 

Plusieurs sites Web ont diffusé l’information selon laquelle ce musée a subi un vol de dix-sept figurines datées du IIIe millénaire av. J.‑C. et découvertes pendant les fouilles de sauvetage des sites d’Emar et de Selenkahiyeh qui ont précédé la construction sur l’Euphrate du barrage de Tabqa en 1973.

En revanche, un rapport laconique de la DGAM se contente de rapporter que « dix-sept objets ont été volés dans une tombe ancienne à Qala‘at Ja‘abar ». Ce rapport ne donne aucun détail sur la nature des objets en question ni sur les sites dont ils proviennent. Il ne donne aucune photo susceptible d’aider Interpol à rechercher ces objets[11].

 

 

6. Gouvernorat de Deir ez-Zor

 

6.1. Musée archéologique de Deir ez-Zor

 

Selon les informations que nous avons reçues d’activistes sur place et d’après les vidéos postées sur le Web, les forces de l’armée officielle se sont installées dans le musée et le jardin qui l’entoure depuis le commencement de l’intervention militaire ordonnée par le régime contre cette ville. Ces informations nous apprennent que des snippers sont postés sur le toit du musée et que des check-points ont été mis en place autour du bâtiment, ce qui a motivé l’ASL à lancer plusieurs attaques.

Selon un rapport laconique de la DGAM, le musée a subi quelques dégâts matériels : « à cause du souffle d’une explosion qui a eu lieu dans une église située à environ 500 m du musée, le faux plafond des salles s’est effondré, des vitres et des portes ont volé en éclats »[12].

 

L’installation des forces de l’armée officielle dans ce musée expose plus de 24 000 objets archéologiques à de multiples risques pouvant déboucher sur des dégradations comparables à celles subies par les collections du Musée archéologique de Homs.

 

6.2. Musée des Arts et Traditions populaires de Deir ez-Zor

 

Ce musée a subi de nombreux dommages : la porte principale et des vitres ont été fracturées, des objets dérobés, des mannequins brisés. Une vidéo donne à voir l’état du bâtiment et les dégradations subies par des tableaux réalisés par des artistes contemporains de la région de Deir ez-Zor[13].

 

Figure 4 : Dégâts divers constatés dans le Musée des Arts et Traditions populaires de Deir ez-Zor

 

 

6.3. Musée de Doura Europos

 

Le site de Doura Europos a été victime de fouilles clandestines, la maison de fouille a été cambriolée et le musée endommagé. Des pillards ont brisé des reproductions moulées d’objets, saccagé des vitrines et dérobé du matériel (Fig. 5). Ils ont aussi arrachés portes et fenêtres[14]. Les dernières informations que nous avons reçues signalent que le musée, la « maison romaine », a été victime de nouvelles déprédations : les poutres du toit ont été volées.

 

Figure 5 : Dégâts divers constatés dans le Musée de Doura Europos

 

 

 

Bilan

 

Ce rapport met clairement en évidence les faits suivants :

 

1. Douze musées syriens ont subi des dommages de différents types, notamment des bombardements, des dégradations et des vols.

 

2. En ces temps incertains, la question se pose de savoir si et comment ont été transportés les objets de valeur qui étaient conservés dans certains musées, comme le Musée national de Damas, ceux d’Alep, de Homs, etc. Les rapports laconiques de la DGAM, qui, dans le meilleur des cas, ne dépassent pas deux lignes, signalent que « des objets archéologiques de grande valeur ont été transportés dans des endroits sécurisés pour être mis à l’abri »[15].

Toutefois ces rapports ne nous renseignent pas sur les procédures de transfert et de documentation des objets. Ils ne précisent pas non plus si des archéologues s’en sont chargé. On ignore encore dans quelles conditions ces objets sont conservés, notamment les objets les plus fragiles, et dans quel environnement ils sont stockés (température, hygrométrie, lumière, etc.).

 

3. Ce qui soulève le plus de questions, ce sont les déclarations de la DGAM sur son site Internet ainsi que celles des médias officiels selon lesquelles toutes les mesures requises ont été prises pour protéger les musées. De fait, les informations recueillies auprès d’opposants en Syrie démontrent que ces déclarations sont loin de correspondre à la réalité, car tous les musées n’ont pas bénéficié de mesures de sécurité. Par exemple, dans une vidéo qui fait l’état des lieux du Musée d’Apamée[16], on voit clairement que l’entrée principale du musée est verrouillée au moyen d’un cadenas léger (Fig. 6), comme s’il s’agissait d’une boutique de légumes ! N’importe qui pourrait le briser d’un coup de masse.

 

Figure 6 : Dispositif de verrouillage de la porte principale du Musée d’Apamée

 

 

4. Face au comportement irresponsable des autorités archéologiques syriennes qui ne prennent pas les mesures nécessaires (portes blindées, systèmes d’alarme…) à la protection de tous les musées, qui n’ont pas cherché à obtenir des forces militaires officielles qu’elles ne bombardent pas les monuments historiques et qu’elles se tiennent à l’écart des musées, des citadelles et des monuments historiques au lieu qu’elles les transforment en positions militaires et en postes de snippers (comme à la citadelle de Homs, de Hama et d’Alep ou dans le minaret seljoukide de la mosquée omeyyade d’Alep), on s’interroge sur le devenir des musées de Deir ez-Zor, Raqqah, Alep, Idlib et Dara‘a, villes dans lesquelles les combats entre l’armée officielle et l’ASL deviennent de plus en plus violents.

 

Appel à la population syrienne

 

Au vu des informations réunies ci-dessus et de l’impuissance des autorités archéologiques syriennes (Ministère de la Culture et DGAM) et des institutions internationales (UNESCO, ICOROM, ICOMOS, Bouclier Bleu, Union des Archéologues Arabes) à faire pression sur les deux parties engagées dans le conflit pour que les sites et les monuments patrimoniaux ne soient pas transformés en position militaire ou en poste de tir de snipper, il apparaît que ces institutions, dont le devoir serait de protéger les biens archéologiques et le patrimoine, exercent tout juste un rôle d’observateur, s’en tenant à condamner destructions et pillages à travers des discours qui les couvrent de honte.

 

En conséquence, l’équipe de l’Association pour la Protection de l’Archéologie Syrienneadresse cet appel à toute la population syrienne, civile ou militaire :

 

1. il s’impose de constituer des comités locaux formés de représentants de chaque ville et de collaborer avec les autorités archéologiques en vue de trouver les moyens nécessaires à la sécurisation des musées, à l’exemple de ce qui s’est passé dans la ville de Mara‘at al-No‘man, dont le musée est protégé et surveillé ;

 

2. l’équipe de l’Association pour la Protection de l’Archéologie Syrienne exhorte toute la population syrienne à protéger son patrimoine (objets culturels mobiliers et musées), à nous transmettre tout témoignage documentant des actes de pillage, de destruction et de fouilles clandestines dans le but de contribuer à mettre en place des moyens propres à protéger le patrimoine et les richesses archéologiques de la Syrie et dans la perspective d’éviter une catastrophe comparable à celle qui s’est abattue sur les musées et les sites irakiens au cours des années passées.

 

L’équipe de l’Association pour la Protection de l’Archéologie Syrienne

 

Fait à Strasbourg, le 06/01/2013

 

Pour tout contact, se rendre sur la page FaceBook de Protect Syrian Archaeology :

 

https://www.facebook.com/apsa2011.

 

 

Adresse e-mail : apsa2011syria@gmail.com.

 

 

[1] Définition tirée de la page suivante du site de l’UNESCO :http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-URL_ID=35032&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html.

 

[2] Il a été bâti entre 1922 et 1963. Ses collections s’étendent de la Préhistoire à la période ottomane.

 

[3] La vidéo concernée est postée à cette adresse : https://www.youtube.com/watch?v=K0plM6y_w2Q&list=UUAIWkoCIJ4VlFP1A3fC3G5Q&index=1.

 

[4] Voir vidéo ci-dessus.

 

[5] Une photo de cette statuette est publiée à l’adresse suivante :https://www.facebook.com/photo.php?fbid=324869240953527&set=pb.324869057620212.‐2207520000.1357498787&type=3&theater.

 

[6] L’information est publiée de la DGAM : http://www.dgam.gov.sy/index.php?d=288&id=998.

 

[7] Voir la vidéo suivante, datée du 15/08/2012 : http://www.youtube.com/watch?v=_NGF7E5g4BQ ; et cette autre, datée du 20/08/2012 : http://www.youtube.com/watch?v=EkLBiwDua-k.

 

[8] Voir la vidéo suivante sur le site de l’AFP : http://www.youtube.com/watch?v=WOUZ-s7Q6W0.

 

[9] Voir http://www.dgam.gov.sy/index.php?d=288&id=975.

 

[10] http://www.youtube.com/watch?v=Krpdgg65XKw.

 

[11] Ce rapport est disponible sur la page suivante : http://www.dgam.gov.sy/index.php?d=288&id=998.

 

[12] Ce rapport est disponible sur la page suivante : http://www.dgam.gov.sy/index.php?d=288&id=1004.

 

[13] Voir la vidéo suivante : http://www.youtube.com/watch?v=UcVxLiRo9dw.

 

[14] Voir l’intervention du gardien du site dans la vidéo suivante :http://www.youtube.com/watch?v=ZpTvbcTS2kM.

 

[15] Voir la page suivante : http://www.dgam.gov.sy/index.php?d=288&id=998.

 

[16] Voir la vidéo à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=7lHSsQS0X7I&list=UUAIWkoCIJ4VlFP1A3fC3G5Q&index=2.