Syrie: Pari de l’Occident sur le Général Idriss

Article  •  Publié sur Souria Houria le 3 mai 2013

Salim Idriss

Al Hayat – Traduit en français par Naïla Hana
Jeudi 2 mai 2013
Des pays occidentaux et arabes continuent leurs efforts visant à unifier l’opposition politique syrienne, dépassant ainsi les répercussions de la démission de Maaz al-Khatib de la présidence de la «coalition nationale», en parallèle avec l’augmentation du soutien de l’alliance occidentale à «l’armée libre» et son chef d’état-major, le général Salim Idris et la préoccupation croissante des extrémistes dans les rangs des combattants de l’opposition en Syrie.
«Al-Hayat» a appris que l’ambassadeur américain à Damas, le superviseur du «dossier syrien» Robert Ford et l’ambassadeur britannique aux Affaires de l’opposition John Welex ont tenus il y a quelques jours des pourparlers avec les dissidents syriens à Paris.
Des sources ont indiqué que des responsables américains ont visité la Turquie la semaine dernière et ont rencontré les chefs des bataillons armés dans le nord de la Syrie et du nord-ouest, afin de discuter du renforcement des Conseils Locaux et la formation des forces de police pour contrôler la sécurité dans ces zones et de réduire le pouvoir de militants islamistes.
Le secrétaire d’Etat américain se rendra à Moscou fin de la semaine, pour discuter de la question syrienne avec son collègue Sergueï Lavrov et pour amorcer les pourparlers pour le prochain sommet entre les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine en Irlande début de Juin prochaine. Les sources ont indiqué que Washington attendrait en réponse aux propositions présentées à Moscou avant de fournir à l’opposition des armes meurtrières.
«Al-Hayat» a appris que le Représentant spécial conjoint pour la Syrie Lakhdar Brahimi a rencontré le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Ban Ki-moon au siège de l’ONU à New York mardi soir au moment des attentes contradictoires sur la possibilité de présenter sa démission.
Les sources du Conseil de sécurité ont dit qu’il est probable qu’Ibrahimi présenterait sa démission avant la mi-mai, mais d’autres sources ont dit qu’il attendrait jusqu’à Juillet prochain date d’expiration de son mandat. Selon des diplomates, Brahimi subit des «pressions et accusé de partialité de toutes les parties: le régime syrien et ceux qui le soutiennent, le prennent en charge à la lumière de son invitation à Assad à démissionner, et les pays arabes et occidentaux impliqués dans l’armement de l’opposition syrienne.
Les sources ont souligné que «Brahimi se concentre trop sur l’armement de l’opposition ce qui lui fait perdre son poste de centriste à cause de l’opposition, qui est dans un besoin urgent d’armes en provenance de l’étranger, pour répondre à la situation militaire, fondamentalement, non équilibré.
Parallèlement, l’opposition effectue des efforts sur trois pistes:
La première pour élargir la «coalition» en ajoutant 25 «laïques» dans ses rangs pour réduire l’impact des Frères musulmans. La question va être discutée lors d’une réunion de la qui aura lieu avant la fin du mandat de Maaz al-Khatib, le 10 du mois en cours.
La seconde, la tenu d’une réunion consultative en Espagne entre le 20 et le 21 de ce mois, avec la participation de «la Coordination nationale pour le changement démocratique», les représentants de la «masse Khatib», le «courant ensemble», le «courant de la construction de l’Etat» et le «Parti du Dévelopment National» ainsi que des personnalités qui avaient participé à la «conférence de Damas pour le sauvetage nationale», qui a eu lieu en fin d’année dernière. La participation de Khatib à la réunion de consultation n’a pas été confirmée. Les sources ont indiqué que la réunion, où il y aurait environ 50 participants, ouvrira la voie à une conférence plus large de l’opposition, avec une participation d’environ 500 personnes, sous le nom du «Caire -2».
Et la troisième, la «Conférence du pôle démocratique», dont Michel Kilo et Fayez Sarah visent sa tenue au Caire les 11 et 12 de ce mois-ci, avec la participation d’un grand nombre de personnalités de l’opposition, dont Walid al-Bunni et Kamal Labwani, qui ont démissionné de la «coalition», de sorte qu’il se développe cadres et des règles pour la convocation d’une conférence élargie pour l’opposition dans trois ou quatre mois.

Version en arabe : http://alhayat.com/Details/509276
Date : 2/5/2013