Alep : halte au massacre !

Article  •  Publié sur Souria Houria le 6 octobre 2016

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Jeudi 6 Octobre 2016  
Communiqué du Parti de Gauche

Alep subit un déluge de feu.

Les avions russes et du régime syrien larguent sur la population d’Alep des bombes anti-bunker dont la puissance provoque l’’effondrement des immeubles entiers sur leurs habitants et la destruction des abris souterrains. Les bombardements visent des hôpitaux et des écoles, et constituent des crimes de guerre.

La population, prise entre des djihadistes et les armées du régime, est privée d’eau et d’alimentation.

Face aux crimes de guerre et au martyr infligé à la population d’Alep, il faut redire ce que tous les belligérants savent parfaitement : ce type d’intervention et de bombardements aveugles, d’où qu’ils viennent, ne règle rien sur le long terme. Ils doivent cesser sur-le-champ. La priorité doit être au contraire de favoriser une solution négociée globale dans la région vers la paix et la démocratie. Mais à ce stade, l’urgence est de sauver les populations civiles d’Alep.

Au-delà des analyses différentes qui sont les nôtres quant aux causes d’une telle situation et aux réponses à y apporter, nous disons, avec d’autres partis de gauche et écologistes :

° Halte au massacre !

° Arrêt immédiat des bombardements !

° Trêve des combats pour permettre l’acheminement des aides nécessaires à la survie des habitants d’Alep !

NB : nous avons été contactés pour un communiqué unitaire sur Alep. Pour des raisons difficiles à comprendre, après l’envoi de nos rares amendements les initiateurs nous ont dit que c’était déjà trop tard : admettant avoir pensé que nous ne serions pas d’accord, ils avaient rendu public le communiqué sans nous en prévenir ni s’assurer d’une possible signature de notre part. Un a priori erroné et sectaire que nous regrettons. Voici donc notre version du communiqué, avec les quelques modifications que nous proposions, et dont nous ne savons pas si elles devaient empêcher une signature collective (puisqu’il ne nous a pas été proposé de continuer les échanges pour parvenir à une déclaration commune sur Alep).