Soirée en “défense du droit d’asile”
en “soutien au combat contre la dictature”
jeudi 7 mai de 19h à 21h30
Espace Multiculturel Arts Dreams
15 bis, rue Imbert Colomès
Lyon 1er
Une soirée pour témoigner…
… pour donner la parole à des réfugiés qui ont fui le chaos provoqué par la violence du régime en Syrie,
… pour donner aussi la parole à ceux et celles qui ont milité contre la dictature de Bachar al-Assad et qui ont été contraints à l’exil.
Une soirée pour affirmer que …
… « la liberté de circulation et d’installation » est un droit pour tous.
Soirée – en défense du droit d’asile
Qui sont les réfugiés ? Quel est leur parcours ?
2014 : 3500 morts et disparus en Méditerranée ; 2015 : 1100 morts depuis début janvier
Aujourd’hui, on estime à plus de trois millions le nombre de Syriens réfugiés à l’étranger, sans compter les millions de déplacés sur le territoire syrien même.
Des dizaines de milliers de Syriens sont arrêtés, torturés par le régime (Human Rights Watch parle d’un véritable « archipel de la torture ») ; à cela s’ajoutent les exactions de Daech.
En mars 2011, la mobilisation populaire des Syriens s’est dressée contre 40 ans d’une dictature sanguinaire. Dans les villes et les villages, les Syriens manifestaient en masse, pacifiquement, pour réclamer le droit élémentaire de vivre dans une Syrie libre et démocratique.
Mais ces mobilisations sont restées isolées, privées de tout soutien et elles ont été violemment réprimées.
Aujourd’hui, le gouvernement français, comme ceux de l’Union Européenne multiplient les lois, les directives visant à rendre le plus difficile possible l’arrivée de Syriens, et d’étrangers, sur le territoire.
32 organisations de l’Union Européenne s’élèvent contre la décision du Conseil des ministres de l’Union Européenne du 21 avril : “non seulement les moyens de Frontex seront, une fois de plus, accrus mais les pays tiers, voisins de la Libye seront mis à contribution. En somme, les réfugiés érythréens, soudanais, syriens, notamment, n’auraient pas leur place sur notre territoire…”.
Rappelons que la mission de Frontex est de contrôler les “flux” et non de sauver des vies. Bref, d’imposer le“droit de l’asile” contre le “droit d’asile” !
Et partout, en France, en Suisse, en Union Européenne, la presse répand l’image du “réfugié fraudeur”…
Assez de lois, de directives responsables du marché florissant de passagers clandestins et des naufrages en Méditerranée.
source: http://cisyld.fr/?p=373