14/02/2015 Paris : Portée et nécessité d’une littérature engagée

Article  •  Publié sur Souria Houria le 10 février 2015

L’écrivaine et la réalisatrice syriennes Samar Yazbek et Hala Alabdalla, s’intéresseront aux possibilités de l’écriture depuis les débuts de la révolution en Syrie jusqu’à aujourd’hui. A la nécessité d’écrire pour soi, pour continuer à résister et à espérer, s’ajoute celle d’écrire pour l’autre, le sensibiliser, l’alerter sur une réalité qui souvent dépasse l’entendement. Ainsi elles s’efforcent, à leur mesure, de résister contre la destruction de l’Homme et de la société civile en Syrie. Le dialogue sera introduit par des images de Hala Alabdalla filmées chez l’écrivaine à Damas en 2010 et à son arrivée à Paris en 2011, et entrecoupé de lectures d’extraits du prochain livre de Samar Yazbek, Portraits de néant (titre provisoire).

Née en 1970, Samar Yazbek est originaire de Jablé en Syrie. Elle a publié quatre romans dans son pays. Elle est également l’auteure de Feux croisés, un témoignage engagé et poignant sur les premiers mois de la révolution syrienne paru en 2012 chez Buchet/Chastel. Elle est réfugiée à Paris depuis l’été 2011. Elle évoquera également son prochain ouvrage à paraître, Les portes du néant (titre provisoire), traduit par Rania Samara.

Réalisatrice prolifique et engagée, Hala Alabdalla est née à Hama en Syrie en 1956. Elle vit et travaille depuis 1981 entre la France et la Syrie. Comme si nous attrapions un cobra est son troisième long métrage documentaire.

Samar Yazbek et Hala Alabdalla seront accompagnées par la comédienne Sandrine Clarac pour la lecture d’extraits du nouveau livre de Samar Yazbek.

 

source : http://www.institut-cultures-islam.org/agenda/portee-et-necessite-dune-litterature-engagee/

Samar%20Y.