Paris : 5 ARTISTES SYRIENS SOUTIENNENT LES REFUGIES
Du 06 Au 08 novembre 2015
REEM YASSOUF, BISSANE AL-CHARIF,
FARES CACHOUX, MOHAMAD OMRAN,
OLA ABDALLAH
ريم يسوف، بيسان الشريف، فارس خاشوق، محمد عمران و علا عبدالله
EXPOSITION/ VENTE PRIVEE A L’ATELIER D’OLA ABDALLAH
50% du produit des ventes sera reversé à des associations qui soutiennent les refugiés syriens
VERNISSAGE LE JEUDI 5 NOVEMBRE de 18h30 à 21h
Du 6 au 8 novembre de 15h à 19h
103, rue de Vaugirard, 75006, Paris
خمسة فنانين سوريين تتنوع أعمالهم ما بين غرافيك، تجهيز، لوحة ونحت يعرضون أعمالهم في محترف الفنانة علا عبدالله
الإفتتاح يوم 5 نوفمبر/ تشرين الثاني، من الساعة السادسة والنصف حتى التاسعة مساءاَ. يستمر المعرض لغاية 8 نوفمبر
خمسون بالمئة من أرباح المعرض ستذهب لصالح الجمعيات المعنية بمساعدة اللاجئين السوريين
Ils sont cinq, n’ont pas quarante ans et sont accablés par l’impuissance de la communauté internationale à trouver le moindre règlement en Syrie. Pour autant, ces cinq artistes refusent de regarder les bras croisés les centaines de milliers de Syriens qui fuient à pied la tragédie qui n’en finit pas de dévaster leur pays, ce pays qu’eux-mêmes ont dû quitter ou dans lequel ils sont nés.Alors, réunis par l’urgence, ils vendent, du 5 au 8 novembre 2015, plusieurs de leurs œuvres au profit des réfugiés syriens. Bien sûr, le regard que ces femmes et ces hommes portent sur cette guerre diffère, diverge même parfois, autant que leurs œuvres.Le directeur artistique dans la publicité que fut Fares Cachoux a laissé place à un dessinateur dont les affiches restituent les moments-clés de la Révolution avec une telle force qu’elles figurent désormais dans les manuels scolaires français, à moins qu’elles ne soient exposées au Dismaland de Bansky. Architecte de formation, la syro-palestinienne et française, Bissane Al-Charif a multiplié les expériences dans la scénographie de théâtre et d’exposition, les décors et costumes de cinéma avant de créer ses propres installations : l’une, « Mémoire(s) de femmes », relate la perte douloureuse du « chez soi » de femmes syriennes et syro-palestiniennes contraintes à l’exil. Reem Yassouf expose dans plusieurs pays depuis longtemps. Hantée par l’enfance, elle a fini par abandonner les couleurs, manière pour elle de signifier les conditions de vie effroyables des enfants syriens. Mohamad Omran, qui a quitté la Syrie quatre ans avant la Révolution, est en quelque sorte entré en résistance lors de son déclenchement. Les contrastes des blancs et noirs de ses dessins disent la violence et l’ombre quand la représentation du bourreau et de la victime avec le même
corps consacre la cruauté de toute guerre fratricide. A l’inverse, Ola Abdallah entend s’évader de l’horreur au quotidien. Pourtant, ce sont les paysages de Syrie et sa lumière, restituée notamment grâce à des pigments venus de Damas, qui ont forgé sa volonté de peindre et qui habitent ses toiles abstraites.Il faut acheter leurs œuvres. Pour soutenir les réfugiés bien sûr, ainsi que les artistes –
dont deux sont eux-mêmes réfugiés. Mais acquérir leurs créations, c’est aussi conforter celles et ceux pour qui, ici et là-bas, la mobilisation de la société civile syrienne demeure
gage d’espoir.José Garçon, journalist
voir catalogue ci joint de l’exposition : Catalogue_v07_web
ريم يسوف، بيسان الشريف، فارس خاشوق، محمد عمران و علا عبدالله
خمسة فنانين سوريين تتنوع أعمالهم ما بين غرافيك، تجهيز، لوحة ونحت يعرضون أعمالهم في محترف الفنانة علا عبدالله.
الإفتتاح يوم 5 نوفمبر/ تشرين الثاني، من الساعة السادسة والنصف حتى التاسعة مساءاَ. يستمر المعرض لغاية 8 نوفمبر.
خمسون بالمئة من أرباح المعرض ستذهب لصالح الجمعيات المعنية بمساعدة اللاجئين السوريين.