Paris : Les défis de la préservation du patrimoine
Le 09 mai 2016
Les défis de la préservation du patrimoine archéologique syrien pendant le conflit: état des lieux et mesures d’urgence.
Lundi 9 mai, 17 heures, amphithéâtre Rataud
Ecole Normale Supérieure
45 rue d’Ulm
75005 Paris
الإثنين ٩ ايّار، الساعة الخامسة مساءً، قاعة مدرّجة راتو
Rencontre avec Shaker Al Shbib
Avec à ce jour, 6000 sites archéologiques recensés, 6 sites classés au Patrimoine mondial, et 12 bien soumis à la liste indicative, la Syrie présente un patrimoine archéologique tout à fait exceptionnel et une histoire particulièrement riche. Mais depuis cinq ans, ce pays est ravagé par une guerre civile sans précédent, dont les populations sont évidemment les premières victimes. Mais le conflit cause aussi des destructions aux musées, aux monuments historiques et aux sites archéologiques, lesquels voient encore s’accroître les pillages et les trafics.
Si cette guerre constitue la menace principale contre le patrimoine syrien, l’absence de toute politique de la part des autorités archéologiques nationales ou des institutions internationales pour protéger et préserver le patrimoine archéologique dans des zones contrôlées par l’opposition (zones en dehors du contrôle du régime et de l’état islamique), augmente les difficultés et les défis de préservation de ce patrimoine. Malgré cette guerre, et malgré l’absence de la DGAM et de l’UNESCO, une équipe constituée d’archéologues et d’architectes syriens, sur place ou en exil, essaie d’intervenir au mieux pour protéger des sites, musées, monuments et objets archéologiques.
Shaker Al Shbib est docteur en archéologie, post-doctorant Labex passés dans le présent – Université Paris 10, MAE-UMR 7041. Expert à la Smithsonian Institution, dans le cadre du projet SHOSI (Safeguarding the Heritage of Syria and Iraq), et consulting Scholar au centre du patrimoine de l’université de Pennsylvanie (Penn CHC, Cultural Heritage Centre).