Paris : Seule dans Raqqa : chronique de la vie quotidienne sous Daech
Le 04 mai 2017
Seule dans Raqqa : chronique de la vie quotidienne sous Daech
Jeudi 4 mai (12h30-14h)
iReMMO – Institut de Recherche et d’Études Méditerranée et Moyen-Orient
7, rue des Carmes 75005 Paris
Rencontre avec Hala Kodmani
Présentation du livre de Hala Kodmani, « Seule dans Raqqa », paru le 9 mars 2017 aux éditions Équateurs.
Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne, elle couvre la situation au Moyen-Orient pour Libération, pour laquelle elle a reçu en 2013 le prix de l’Association de la presse diplomatique française (APDF). Ancienne rédactrice en chef de France 24 en arabe, ancienne attachée de presse de Boutros Boutros-Ghali à l’Organisation internationale de la francophonie et ancienne collaboratrice du délégué de la Ligue arabe à Paris. Fondatrice de l’association française « Souria Houria » (Syrie Liberté) et auteure de « La Syrie Promise » (Actes Sud, 2014), et « Seule dans Raqqa » (Équateurs, 2017).
Modération, Agnès Levallois, Vice-présidente de l’Iremmo, consultante et spécialiste du Moyen-Orient.
Présentation de l’éditeur : C’est une enquête foudroyante : l’histoire de Nissan Ibrahim, syrienne, musulmane et résistante dans une ville devenue « la capitale du diable ». Née à Raqqa, professeur de philosophie, Nissan nous livre sur Facebook son journal de bord et son combat pendant 4 années de dictature meurtrière. Que signifie être une femme en Syrie entre 2011 et 2015? À quoi ressemble la vie au temps des décapitations, des tortures, des bombardements ? Les posts de Nissan racontent la tragédie syrienne, la lutte d’un peuple contre deux machines de mort : le régime de Bachar Al-Assad et l’État islamique. Ce dernier n’a pas apprécié. En janvier 2016, Daech annonçait qu’elle avait été « exécutée ». Elle avait 30 ans. C’est une histoire édifiante. Un journal digne de celui d’Anne Franck exhumé et raconté par Hala Kodmani. On y découvre une jeune femme stupéfiante, pleine d’humour, de peurs, de rêves et d’espoir pour son peuple et son pays. Nissan est devenue un symbole : celui d’une Antigone dans une Syrie déchirée.
Participation de 8€* (*5€ pour les étudiants et demandeurs d’emploi)