Toulouse : RENCONTRE AVEC NATHALIE BONTEMPS AUTOUR DE SON LIVRE GENS DE DAMAS
Le 29 mars 2017
» GENS DE DAMAS »
RENCONTRE AVEC NATHALIE BONTEMPS AUTOUR DE SON LIVRE GENS DE DAMAS
29 MARS 2017 – 18H30
Espace Diversités Laïcité à Toulouse
38 rue d’Aubuisson
Métro ligne B – arrêts Jean Jaurès ou François Verdier
Bus : ligne L1 – arrêt Saint-Georges
Le Collectif Toulouse Syrie Solidarité, en partenariat avec la librairie Terra Nova et l’association l’Esprit libre-Fraternité sans frontières, invite l’auteure et la traductrice Nathalie Bontemps pour une rencontre autour de son nouveau livre : Gens de Damas, Editions Al-Manar – 2016.
« Nathalie Bontemps a vécu huit ans, de 2003 à 2011, à Damas. Dès 2005, elle commence à écrire sur la ville et ses habitants, « pour renouveler mon rapport au lieu et aux gens », dit-elle. Elle va dans les différents quartiers de la capitale syrienne, rencontre des hommes et des femmes, rend compte de leurs vies, de la banlieue de Jaramana au camp palestinien de Yarmouk en passant par le quartier kurde ou l’ancienne cité. Rentrée en France, depuis Saint-Denis où elle vit, elle n’a jamais oublié ce qu’elle a vécu là-bas. Aujourd’hui paraît son livre, Gens de Damas, aux éditions Al Manar (…). De sa belle écriture aux accents poétiques, sous forme de petites nouvelles ou récits, elle livre ces instantanés de vies qui éclosent malgré la dureté du régime avant d’être meurtries par la guerre. On y suit divers personnages, comme la femme engagée, qui se fond dans la foule pour communier avec elle, ces quartiers fermés où, « pour entrer, il faut déjà être entré », ce Kurde qui traduit Dostoïevski le lundi et vend des chaussettes devant la mosquée le mardi, ces femmes résistantes, prises d’angoisse mais qui vont aux manifestation du vendredi soir, pour lutter contre un régime qui, « quand les enfants jouent à la révolution dans la cour de l’école, les met dans des vraies prisons »…Le dernier chapitre du livre, « 2013 se termine », écrit à Saint-Denis, aurait pu s’intituler » Que sont-ils devenus ? » « Les photos des amis prisonniers, disparus, décédés, sont toujours joyeuses, prises un jour d’été dans la nature », écrit Nathalie Bontemps. La femmes engagée, palestinienne, perd une deuxième fois son pays. L’auteure se souvient d’un temps où « la gaîté était si vive qu’elle prenait des allures subversives ». De là-bas, on lui crie : « Comme Damas me manque ! Pourtant j’y suis toujours ! » L’exil absolu. » (https://www.editmanar.com/)