« Feuilleton » : journalisme et littérature. / La situation syrienne vue par ses intellectuels – France Culture
1ère partie : Feuilleton : journalisme et littérature.
2ème partie : La situation syrienne vue par ses intellectuels.
La Syrie est au programme de cette deuxième partie sur Radio France Cuture.
Pour accouter cette émission il faut avancer le cursseur jusqu’à 40mn : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4385647
Samedi dernier, les Chinois et les Russes ont opposé leur veto au Conseil de Sécurité de l’ONU. Il s’agissait seulement de dénoncer la violence de la répression que le régime de Bachar El Assad déploie contre la révolution populaire qui s’étend depuis maintenant onze mois, et qui a fait pour la seule journée de vendredi 230 morts dans la petite ville de Homs, pilonnée par l’armée.
Ce sont 6 000 civiles qui ont officiellement été tués, et des témoignages d’atrocités que même des journalistes confirmés comme la reporter Manon Loizeau, qui en a vu d’autres en Tchétchénie, disent n’avoir jamais vues ailleurs.
Devant l’ampleur des massacres, les réactions internationales ont gagné en gravité ces derniers jours, sans que cela n’entache la détermination du gouvernement de Bachar El Assad.
C’est pour dire notre solidarité avec le peuple syrien et pour donner la parole à ceux qu’on entend guère ici en France que la Grand Table a décidé d’inviter des hommes et des femmes qui, en exil, suivent de près ce qui se passe dans le pays et soutiennent leurs compatriotes. Ils le font par les mots ou les images, en musique parfois.
Farouk MARDAM-BEY, historien et éditeur, dirige la mythique collection Sindbad chez Actes Sud.
Meyar AL ROUMI, cinéaste, né à Damas en 1973, études de cinéma à Paris. Réalisateur d’un documentaire qui trace le portrait de chauffeurs de taxis à Damas, « Six Histoires Ordinaires » (2007).
Darina AL JOUNDI, comédienne, dramaturge et réalisatrice. Libanaise par sa mère, syrienne par son père, opposant qui fut emprisonné et torturé, elle vit en France depuis douze ans. Elle n’a jamais vécu en Syrie, mais a un lien profond avec ce pays à travers son père et sa famille. Auteur du Jour où Nina Simone a cessé de chanter, une pièce de théâtre autobiographique et un livre cosigné avec Mohamed Kacimi aux éditions Actes Sud.
Ali ATASSI, journaliste et militant des droits de l’homme syrien. Il écrit entre autres pour le supplément culturel du quotidien libanais Al-Nahar.