La guerre des « plans de paix » lancée en Syrie – par Ignace Leverrier

Article  •  Publié sur Souria Houria le 9 janvier 2013

Bachar se demande s'il s'agit bien d'une révolution. Nous nous demandons s'il s'agit bien d'un président (Les "Hommes de la capitale" à Al Qadam, 06.01.2013)

Il y a une semaine, le 30 décembre 2012, l’émissaire international pour la SyrieLakhdar Brahimi faisait savoir urbi et orbi qu’il avait « un plan », « une proposition de règlement politique du conflit en Syrie, acceptable par la communauté internationale« . Pour dramatiser davantage une situation qui n’en avait pas besoin, il avait indiqué la veille, au terme d’un entretien à Moscou avec Sergueï Lavrov, que,faute d’une solution négociée, la Syrie connaîtra « l’enfer ». L’ancien ministre algérien des Affaires Etrangères sait ce qu’enfer veut dire, après les troubles provoqués dans son pays en 1992 par l’interruption autoritaire d’un processus électoral démocratique, mal engagé pour ses amis civils et militaires du Front de Libération Nationale (FLN). Il semble lui avoir échappé, lorsqu’il emploie le futur à propos de la Syrie, que, au moins pour les Syriens aspirant au respect, à la dignité et à la liberté, l’enfer est déjà depuis plusieurs mois une réalité quotidienne. Cette erreur d’appréciation n’a pas contribué à améliorer l’image déplorable qui est la sienne parmi les contestataires.

« La véritable mission en Syrie de Lakhdar Brahimi »
(Kafr Nubul, 19.10.2012)

Que son plan soit « acceptable » par la communauté internationale est une chosedont on pourra se réjouir. A condition, évidemment, qu’il le soit aussi, d’abord et avant tout, par les Syriens eux-mêmes. Or le caractère « acceptable » de ce plan est étroitement lié au flou qui continue d’entourer == le point essentiel aujourd’hui en débat dans tout plan de paix : le départ ou le maintien en place pour une durée indéterminée du chef de l’Etat ==. Négociateur chevronné, Lakhdar Brahimi sait depuis longtemps qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son propre détriment.

Les Russes ont désormais reconnu qu’ils sont démunis, impuissants… et pour tout dire abouliques face à l’entêtement de Bachar Al Assad, accroché à son pouvoir comme à une planche de salut chaque jour davantage vermoulue. C’est dire qu’ils ont renoncé, s’ils y ont un jour pensé, à exercer sur lui la moindre pression.
La nomination au Secrétariat d’Etat du sénateur John Kerry, vieil habitué des visites à Damas et interlocuteur de longue date de son « cher ami » Bachar Al Assadne devrait pas infléchir de manière notable la politique américaine, mélange d’indécision et d’hésitation sur fond de préservation des intérêts israéliens et de hantise sans cesse renouvelée pour l’extension des activités d’Al Qaïda.
Les Etats arabes du Golfe ne disposent pas, dans cette affaire… non plus, de réelle liberté de manœuvre.
Quant à l’Union Européenne, elle s’est montrée jusqu’ici beaucoup plus apte à imposer des sanctions, censées faire mal au régime, que désireuse d’apporter à la population syrienne en révolte les aides de toutes natures qu’elle réclame sans succès depuis un an et demi.

L’Iran en revanche, dont les détracteurs les plus acharnés des Etats arabes du Golfe et des puissances occidentales mettent rarement en doute la pureté des intentions et ignorent tout de l’activisme politique, économique, éducatif, culturel, social et religieux déployé en Syrie depuis l’accession au pouvoir de Bachar Al Assad, y est allée de son « plan » de règlement du conflit. Après s’être « rapprochés de l’opposition syrienne » – selon Le Figaro… – en rencontrant à Genève le Dr Haytham Manna, président de la Coordination Nationale pour le Changement Démocratique (CNCD) à l’extérieur, les Iraniens ont hébergé à Téhéran, le 16 décembre, une « réunion pour le dialogue national en Syrie ». Les noms des participants ont été tenus secrets pour préserver ce qui pouvait l’être encore de leur réputation dans leur pays.

« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux… »
(Kafr Nubul, 30.11.2012)

Les mêmes Iraniens se sont donc fait fort, quelques jours plus tard, de solutionner le problème syrien en proposant leur « plan de sortie de crise ». Négligeant le fait qu’ils entretenaient en Syrie des dizaines et peut-être des centaines de conseillers sécuritaires, de membres des Gardiens de la Révolution et d’autres militaires, ils ontaffirmé, sans rire, que « c’est aux Syriens et à eux seuls de décider de leurs sort et de l’avenir de leur pays ». Ils ont donc suggéré :
– « l’arrêt immédiat des violences et des actions armées sous la supervision de l’ONU« , à laquelle les Russes donneraient évidemment cette fois-ci leur aval ;
– « l’acheminement des aides, sans exception aucune, à tous les réfugiés et rescapés des violences« , une formule permettant d’englober les partisans alaouites du régime « réfugiés » dans leur réduit et les victimes des massacres imputés aux « terroristes » ;
– « l’entame d’un dialogue débouchant sur la mise en place d’un comité de réconciliation » ;
– « l’établissement d’un gouvernement de transition« .
La Russie, la Chine et les autres pays du BRICS seraient les garants de la mise en application de ce plan, dont on ne s’étonnera guère qu’il passe sous silence la situation du chef de l’Etat. Sa légitimité ne fait guère plus de doute aux yeux des Iraniens que celle de leur actuel président.

« … et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots »
(Kafr Nubul, 30.11.2012)

Rasséréné par une telle situation, le régime syrien s’est montré grand prince. Il a donné son accord à un projet de résolution en quatre points, qui avait un petit air de famille avec celui de l’émissaire international. Il comprenait :
– l’arrêt des violences,
– la libération des détenus et des prisonniers,
– l’autorisation des opérations humanitaires
– et la mise en place d’un gouvernement de transition. Composé de représentants du régime et de membres de l’opposition, et dôté de toutes les prérogatives, ce gouvernement serait chargé de promulguer une nouvelle Constitution et d’organiser des élections parlementaires et présidentielles.

Les trois premiers points ne posent pas d’autre problème que celui de la crédibilité de celui qui les formule, le pouvoir syrien ayant confirmé depuis le début de la contestation que, en Syrie comme ailleurs, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Echaudés à de multiples reprises – par l’abolition de l’état d’urgence… aussitôt remplacé par un arsenal de lois encore plus répressives ; par la reconnaissance du droit de manifester… conditionné à une autorisation systématiquement refusée par les responsables de la sécurité ; par la restitution de la nationalité aux Kurdes sans papier… mise en œuvre avec une lenteur délibérée ; par le rappel des militaires dans leurs casernes lors des visites d’inspecteurs arabes ou internationaux… immédiatement remplacés sur le terrain par des soldats en tenue de policier ; par la libération de prisonniers politiques et de révolutionnaires… qui s’avéraient finalement n’être que des criminels de droit commun -, les Syriens ne font plus confiance ni aux engagements du régime en général, ni à la parole de Bachar Al Assad en particulier.
Le quatrième point est problématique, puisque le concept d’opposition a, dans le langage du pouvoir, une acception aussi vaste… que restrictiveIl englobeen effet des personnalités déjà accoquinées avec le régime, comme le désormais illustre Qadri Jamil et son discret compère Ali Haydar, dans lesquels les opposants qui ne sont pas de pacotille voient des collaborateurs et des alliés objectifs du pouvoir en place. Il exclut en revanche tout ce qui s’apparente de près ou de loin à des critiques, des contradicteurs, des rebelles, et à plus forte raison à des « islamistes », tous assimilés à des « terroristes » dans le vocabulaire officiel.
Enfin et surtout, un point, qui aurait pu être le cinquième, brille par son absence. Il est pourtant fondamental pour la contestation puisqu’il s’agit du sort du chef de l’Etat. Pour la majorité des forces de la révolution et de l’opposition, le départ et l’abandon immédiat de son pouvoir par Bachar Al Assad sont des conditionssine qua non de toute entame de processus politique.

Dans une mouture ultérieure, exposée aux Russes par le vice-ministre des Affaires etrangères Faysal Al Miqdad, à la veille de la visite à Moscou de l’émissaire international, cet « oubli » a été réparé. Plus ferme et plus rigide que jamais, et pour tout dire provocateur, le régime syrien y affirme que, moyennant le maintien en fonction de Bachar Al Assad et en échange d’un engagement international à autoriser sa candidature à un nouveau mandat en 2014, en compagnie cette fois de concurrents, il est prêt à donner son accord à un plan en 5 points, à savoir :
– l’établissement d’un cessez-le-feu,
– la présence en Syrie d’observateurs internationaux pour veiller à sa mise en oeuvre,
– la création d’une commission chargée d’amender la Constitution,
– la composition d’un gouvernement d’union nationale,
– et l’élection d’une nouvelle Assemblée du Peuple sous surveillance internationale.
La présence d’observateurs à différents stades de ce plan constitue un renoncement manifeste à la souveraineté nationale, systématiquement mise en avant par le régime pour bloquer les solutions qui le gênent. Mais elle ne suffit pas à le rendre plus acceptable que l’autre, bien au contraire. Alors que, pour les révolutionnaires, la cohabition est impossible jusqu’en 2014 avec un président ayant sur les mains le sang d’une majorité des 60 000 morts du conflitcomment pourraient-ils envisager de voir un criminel de cet acabit candidat à sa propre succession ?

« Je ne suis ni troublé, ni inquiet, ni apeuré »
(Kafr Nubul, 13.01.2012)

On aurait pu penser que, depuis longtemps tranchée par la rue, la question ne méritait plus d’être débattue par l’opposition. Or, elle ne semble pas déranger outre mesure la CNCD. La ligne générale de la Coordination est connue. L’ambiguïté dont elle a fait montre vis-à-vis des revendications populaires l’a privée dès le départ de reconnaissance de la rue. Mais son isolement de la révolution ne l’a jamais dissuadée de revendiquer, contre le Conseil National Syrien dans lequel elle ne voit au mieux qu’un « représentant de l’opposition syrienne hors de Syrie« , le monopole de la représentation de « l’opposition de l’intérieur ».

La CNCD refuse depuis des mois de participer aux réunions qui se tiennent au Qatar, « partie prenante » au conflit, sauf quand elles sont placées sous l’égide de l’ancien député de gauche palestinien à la Knesset Azmi Bichara. Mais elle n’hésite jamais longtemps avant de déléguer des émissaires dans les pays « impartiaux » que sont pour elle l’Iran, la Russie et la Chine… même si celles-ci la payent rarement de retour. Sa frilosité à l’intérieur l’empêche de réclamer à trop haute voix la remise en liberté de son responsable des relations extérieures, le Dr Abdel-Aziz Al Khayyer, que le régime a arrêté et maintient en détention depuis plus de trois mois pour faire pression sur elle et la contraindre à une certaine « neutralité »… Il est vrai que la perspective de voir son président à l’extérieur, le Dr Haytham Manna, accéder au poste tant convoité de Premier ministre, ou dans le pire des cas de vice-Premier ministre, peut valoir certains sacrifices…

En tout cas, fidèle à ces principes, son président à l’intérieur, l’avocat Hasan Abdel-Azim a récemment estimé qu’il était possible de parvenir à un accord sur le plan de sauvetage de l’émissaire onusien. Cet accord « ouvrirait la voie à l’adoption par le Conseil de Sécurité de l’ONU d’une résolution sous chapitre VI, contraignante pour l’opposition et pour le pouvoir ». Le secrétaire général du Parti de l’Union Socialiste Arabe Démocratique (PUSAD, nasérien) appelait en conséquence « le régime syrien, Bachar Al Assad et l’opposition nationale à s’asseoir à la table du dialogue et à rechercher le mécanisme temporaire adapté au transfert du pouvoir, à l’instar de ce qui s’est passé au Yémen ». Finalement, le chef du bureau de l’information de la CNCDMondher Khaddam, a posté sur sa page Facebook le « plan » de la Coordination. S’inscrivant en complet décalage avec les revendications de la rue, qui réclame depuis des mois le départ sans condition de Bachar Al Assad, il évoquait le « transfert à un gouverment intérimaire des prérogatives du chef de l’Etat, qui ne conserverait que ses fonctions protocolaires… au cas où un accord interviendrait sur son maintien au pouvoirjusqu’au terme de la période intérimaire ».

Pour mettre tout le monde d’accord, Bachar Al Assad a soudainement décidé, dimanche 6 janvier 2013, de monter sur la scène et de faire connaître ses intentions. Il s’agissait pour lui d’interdire à quiconque d’imaginer qu’il puisse ne pas rester en place et ne pas être candidat à sa propre succession lors des présidentielles de 2014. Il lui fallait aussi rassurer ses partisans, qui s’inquiétaient de son silence alors que d’autres, comme le vice-président Farouq Al Chareh, avaient testé publiquement avec sa bénédiction de fausses options, moins destinées à régler la question qu’à entretenir l’incertitude. Au cours d’un one-man show organisé pour des raisons de sécurité à proximité immédiate du palais présidentiel, enregistré en présence d’une foule galvanisée prête à « donner sa vie et son sang » pour permettre son chef de se maintenir au pouvoir et d’y poursuivre son action bénéfique, il a montré l’inanité de tous ces plans.

Arcbouté sur les certitudes qui sont les siennes depuis près de 22 mois, il a affirmé que, puisque la Syrie était « attaquée depuis l’extérieur », il fallait avant tout que les Etats étrangers « cessent de fournir une aide matérielle » à leurs agents dans son pays. Affecté des mêmes troubles de la vue qu’au printemps 2011, il a considéré que tous ceux qui n’étaient pas de son côté étaient des « terroristes ». Au risque de couvrir sa puissante armée de ridicule, il a évalué à « une poignée » les criminelscontre lesquels elle luttait depuis bientôt 2 ans. Il a finalement proposé, faute de mieux, des mesures toutes déjà testées sans succès et dépourvues de la moindre originalité :
– la tenue d’une « conférence de dialogue national »… qui ne manquera pas comme les précédentes de se perdre dans les sables ;
– la rédaction d’une « Charte nationale qui sera soumise à référendum »… sans doute pour remplacer la nouvelle Constitution, sur laquelle moins d’un an a passé mais qui semble déjà obsolète ;
– l’organisation de nouvelles « élections législatives »… alors que l’actuelle Assemblée du Peuple n’est en place que depuis 8 mois ;
– la formation d’un « nouveau gouvernement incluant toutes les composantes de la société »… comme l’actuelle équipe gouvernementale, dirigée par Wa’el al Halqi depuis la défection du Premier ministre Riyad Hijab ;
– la promulgation d’une « amnistie générale »… dont les bénéficiaires seront comme d’habitude les auteurs de crimes et de délits, et non pas les détenus d’opinion et les prisonniers politiques entassés dans les geôles secrètes de sesmoukhabarat.

Une fois encore Bachar Al Assad ment effrontément lorsqu’il affirme qu’il existe ni en Syrie, ni hors de Syrie, de véritables opposants avec lesquels engager un dialogue. Le pays ne manque pas d’opposants traditionnels, réunis dans des partis. Il ne manque pas non plus d’opposants individuels, dont le parcours et les tribulations, sous la présidence de son père comme sous son propre règne, attestent de la pugnacité. Il ne manque pas davantage d’opposants de fraiche date, nés en politique avec la contestation. Ils ont élaboré, eux aussi, des « plans de sortie de crise ». Ces plans se recoupent sur l’essentiel et ils correspondent à ce que veulent aujourd’hui la majorité des révolutionnairesIls n’aspirent pas à un « Etat islamique », auquel rêvent certains d’entre eux par conviction ou par déception pour les palinodies et la procrastination des Occidentaux, mais à un Etat démocratique, pluraliste, égalitaire, dans lequel les libertés seront garanties et l’alternance au pouvoir la règle. Mieux encore, ils ont rédigé des plans pour la période de transition, destinés à prévenir ou à limiter les désordres sur lesquels débouchent malheureusement les révolutions sanglantes.

Pendant le discours, la guerre continue…
(Ali Farzat)

Convaincue que, si la chute du régime n’est pas encore imminente, elle est chaque semaine plus proche, la Coalition Nationale des Forces de la Révolution et de l’Opposition Syrienne (CN), adoubée comme représentante légitime du Peuple syrien par plus de 100 Etats de tous les continents réunis à Marrakech le 12 décembre 2012, a confié à sa Commission juridique le soin de rédiger un « Plan de transfert du pouvoir et d’entame de la période intérimaire » en Syrie. Il se lit ainsi :
1 / Dès qu’elle aura reçu les garanties internationales sur sa reconnaissance et obtenu la création d’un Fonds de Soutien à ses activités, la Coalition Nationale désignera un gouvernement provisoire. Il sera composé, au cours d’une réunion regroupant les membres de son Assemblée général et des personnalités révolutionnaires et nationale acquises aux objectifs de la révolution syrienne, conformément aux critères figurant dans les statuts de la Coalition, et il exercera ses fonctions à l’intérieur des territoires libérés.
2 / Bachar Al Assad et les piliers de son régime seront mis à l’écart, comme l’exige le peuple syrien.
3 / Assumant les pouvoirs législatifs et exécutifs, la Coalition Nationale promulguera les décrets portant :
– démission du gouvernement en place,
– dissolution de l’Assemblée du Peuple,
– dissolution des appareils sécuritaires, à l’exception de la Police,
– mise à pied des hauts commandants de l’Armée,
– dissolution de la 4ème division de l’armée et de la Garde Républicaine,
– remise en liberté des détenus politiques et des révolutionnaires emprisonnés.
4 / La Coalition Nationale promulguera un décret transférant le pouvoir exécutif au gouvernement provisoire.
5 / La Coalition Nationale suspendra la Constitution actuelle et gouvernera, durant cette étape intermédiaire, par décrets législatifs.
6 / Le gouvernement provisoire supervisera l’accord, entre les chefs de l’Armée Syrienne Libre, l’état-major conjoint et les officiers de l’armée syrienne n’ayant pas de sang sur les mains, qui permettra d’organiser les opérations decesser le feu, le retour de l’armée dans ses casernes, l’intégration des révolutionnaires dans l’armée et les forces de sécurité, le maintien de la sécurité et la protection de la paix civile.
7 / Dans un délai qui ne devra pas excéder un mois après la chute du régime, la Coalition Nationale convoquera un Congrès National général, auquel seront invités des représentants de toutes les forces politiques et de toutes les composantes de la révolution et de la société sans exception.
8 / Après la tenue de ce Congrès national général et la composition du gouvernement intérimaire, la Coalition sera dissoute.
9 / Le Congrès national général lancera le processus de mise en examen pour les crimes commis durant la période antérieure et mettra en place une Instance Vérité, Justice et Réconciliation nationale.

source : http://syrie.blog.lemonde.fr/2013/01/08/la-guerre-des-plans-de-paix-lancee-en-syrie/

date : 08/01/2013