Le dictateur Bachar Al Assad va créer sa version Syrienne des milices Bassidj’is Iraniennes la Bassidj’i’s Assadi
Qasem Suleimani le commandant des « gardiens de la révolution » de la Force Al Qods
20 et 21 janvier 2013 nouvelles qui nous sont parvenue via le site Inside of Iran: Il semble que les conseils du général Iranien Qasem Suleimani, le commandant des « gardiens de la révolution » de la Force Al Qods, ont commencés à êtres appliqués en Syrie. Le régime du dictateur Bachar Al Assad a annoncé crânement qu’il serait à l’origine de la formation d’une nouvelle force militaire du nom de la National Defense Army largement inspirée par la tristement célèbre milice Iranienne Bassidj’i et qui servirait de force réserviste pour les forces loyalistes du régime. Selon la chaine de propagande et de désinformation complotiste Russe Russia Today qui soutient comme chacun sait ardemment la répression sanglante en Syrie, cette armée serait composée d’éléments civils qui y effectueraient leur service militaire, elle agirait aussi en plus d’autre « comités populaires » loyalistes formés à la suite du conflit syrien. Russia Today a déclaré que la mission de cette armée serait -sic- chargée de protéger les quartiers contre les attaques de l’opposition armée de l’Asl et des manifestations anti régime, ajoutant que ses cadres porteraient l’uniforme et seraient payé d’un salaire mensuel. Tout en concluant que le chiffre de cette nouvelle force répressive « légalisée » serait d’environ dix mille jeunes recrutés sur la base du « volontariat » dans différentes provinces à travers le pays.
Le General Mohammad Reza Naghdi l’actuel chef de la milice Bassidj’i
Bien sûr des nombreux membre l’opposition se sont précipités pour décrire cela comme un re-branding et un relooking des sinistres milices pro-régime des Chabihas, mais le fait que la question est que cette armée de défense nationale est plus proche dans son type de fonctionnement des formations de la milice iranienne du Basidj’i. Le terme et le mot Bassidj en persan, signifie littéralement « la mobilisation ». Ces milices Iraniennes Bassidj’is qui s’étaient tristement illustrées lors de la répression des soulèvements populaires qui avaient précédés les résultats des dernières élections présidentielles frauduleuses et contestées du 12 Juin 2009, ont été formées à l’origine par l’imam Ruhollah Mostafavi Musavi Khomeini en novembre 1979. Elles sont depuis peu sous le commandement et la responsabilité de la « garde révolutionnaire iranienne » du corps d’armée de l’IRGC ou GRI dirigé par le commandant Ali Jafari. Les milices Bassidj’is sont généralement composées de bénévoles qui croient fermement dans le concept de Velayat al-faqih -la tutelle des juristes – et du « guide suprême » symbolisé dans le pouvoir sans partage de l’Ayatollah Ali Khamenei, Elle ont donc jouées un rôle important dans l’écrasement et la répression de la révolution verte qui avait éclatée lors de la dernière élection présidentielle Iranienne. Dans ce cas de cette formation d’une force comme celle de Cette National Defense Army, on peu dire que cette brigade qu’on peut désormais appeler la Bassidj’i’s Assadi représente la preuve que Bachar Al Assad a commencé à de plus en plus à perdre la confiance qu’il avait dans l’armée traditionnelle Syrienne, en particulier à la lumière du très grand nombre de défections et de désertions qui se produisent quotidiennement en son sein. Cela a d’ailleurs forcé le régime d’Assad à éviter de fournir des équipements sophistiqués et des armes lourdes aux soldats syriens de l’armée régulière. De peur qu’en cas de défections ces soldats déserteurs ne partent avec leurs armes prises dans les stocks de l’armée loyaliste Bachariste, pour rejoindre avec celles ci l’opposition armée de l’ASL. D’autant plus qu’on sait trés bien que les combattant de L’ASL sont bien conscients que la plupart des réservoirs des chars et des véhicules blindés loyalistes, ne sont pas si bien armés et protégés que cela et qu’ils ne sont généralement munis que de quatre à cinq couches de blindages « traditionnels« . Ce qui rend beaucoup plus facile leurs destructions ou leurs captures par les groupes de résistants armés de l’opposition.
Mohamad Ali Jafari le commandant actuel des « gardiens de la révolution » de l’IRGC ou GRI
La formation du Bassidj Assadi montre également que le régime cherche à utiliser et à créer de nouveaux sectarismes afin de rétablir son pouvoir, d’autant plus qu’il a commencé à chercher à nouveau à attirer vers lui avec une détermination forte de nouveaux cadres. Et pas seulement ceux qui l’avaient suivi depuis le début de l’insurrection ou fait preuve de leur loyauté envers le régime.
C’est aussi parce que beaucoup de ceux qui étaient auparavant des cadres loyaux envers le régime d’Assad ont été convaincus de sa fin inévitable. Que le régime cherche donc à faire en sorte que ses dernières forces répressives et militaires ne soient uniquement composées que de combattants. Qui seraient inexorablement liés dans leurs destinées a celle de Bachar al-Assad , avec comme premières conséquences que ceux ci n’auraient de comptes qu’a lui rendre personnellement pour le défendre jusqu’à la mort.
On peut donc dire que la création cette nouvelle force dites de la Basijid’i Assadi, est une idée purement issue des « think tanks » et des équipes des forces répressives Iraniennes, car elle arrive à un moment où le dictateur Bachar Al Assad n’a même plus suffisamment de fonds pour payer les salaires de ses soldat loyalistes ou pour sauver ce qu’il reste de l’économie syrienne qu’il à lui même largement contribué à démolir, d’autant plus qu’il se dit partout que la révolution lui couterait un milliard de dollars chaque mois. Par conséquent, il est clair que la Basijid’i Assadi, a été créé grâce aux financements officiels ou « officieux » de Téhéran et par le soutien de ses « conseillers » Iraniens.
Ceci ce fait donc en accord total avec le nouveau plan de sécurité mis en œuvre à Damas, à savoir de diviser la capitale en quatre secteurs et zones de sécurité. C’est la même approche qui avait été prise par les « gardiens de la révolution » de l’IRGC, les milices Bassidj’is et la police de Téhéran à l’époque ou celle ce était ci était sous les ordres du numéro deux de la police antiémeute motorisée Iranienne Ahmad Reza Radan-*1 pour réprimer avec la violence que l’on sait ce qu’on avait appelé en juin 2009 la révolution verte et le printemps de Téhéran, quand on se souvient qu’a cette période les forces de sécurité iraniennes des SSF de la capitale avaient divisées la ville en plusieurs secteurs de sécurité différents, pour mieux disperser les foules et pour prévenir disaient-t’elles de « toutes atteintes à la sécurité nationale ».
Ahmad Reza Radan le chef numéro deux de la police anti émeute Iranienne
La future création de ces Bassidj’i’s Assadi exposent le degré d’implication de l’Iran dans son aide apportée à la répression en Syrie, ainsi que la profondeur de la crise à laquelle Assad doit faire face et qui nous montre également à quel point il n’a plus confiance en ses propres forces militaires.
Cela montre aussi l’étendue de la destruction programmée de la Syrie par les clans au service d’Assad. Car la formation de ces Bassidj’i’s Assadi nous indiquent aussi les dangers auxquels auront à faire face les populations Syriennes, dans la période de l’après-Bachar Al Assad. Il est évident au vu de ces derniers développements que ce régime totalitaire cherche maintenant à créer des groupes terroristes et des milices sectaires, dont les missions prioritaires seront de déstabiliser le pays, avec l’aide des « conseillers » Iraniens des « gardiens de la révolution » de l’IRGC, dans une Syrie post–Assad d’autant plus fragilisée par le conflit et les dizaines de milliers de mort de la répression.
Notes:
On sait par exemple que le numéro deux de la police antiémeutes Iranienne, Ahmad Reza Radan à fait plusieurs voyages en Syrie et a été reçu plusieurs fois à Damas, par des cadres et des officiers supérieurs des forces répressives Bacharistes.
Voir aussi sur :
http://insideofiran.org/en/component/content/article/25-important-news/6416-the-assadi-basij.html
Soliraparis contact nomore@riseup.net