Les peuples arabes ne peuvent plus revenir au statut de commis
Burhan Ghalioun, directeur du Centre d’études sur l’Orient contemporain à Paris et professeur de sociologie politique à l’Université de Paris III, examine les obstacles auxquels font face les pays arabes.
Al-ahram hebdo : Face à la propagation des protestations en Syrie, la répression syrienne pourrait-elle être aussi brutale que celle commise par le gouvernement libyen ?
— La situation en Syrie est-elle plus critique, dans le sens où la minorité monopolise le pouvoir au niveau du gouvernement, de l’armée et de la police ?
— A votre avis, l’intervention occidentale en Libye est-elle justifiée ? Y a-t-il un risque d’enlisement ?
— Quels risques représente cette intervention ?
— Etes-vous optimiste face à ces changements régionaux ? Pourraient-ils donner lieu à une vague de démocratisation ou, au contraire, à une instabilité régionale ?
— Comment voyez-vous la situation évoluer en Tunisie et en Egypte après les deux révolutions ?
— Quelles sont ces complications ?
— Qu’est-ce qui a réellement changé ?
— Aujourd’hui, certains craignent la montée des islamistes au pouvoir, notamment en Egypte. Ces craintes sont-elles fondées ?
— Certains craignent que ce ne soit plus une expérience iranienne que turque …
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Source : AHRAM
Propos recueillis par Heba Zaghloul | Semaine du 27 avril au 3 mai 2011 | numéro 868