Libérez Razan Zaïtouneh !
AWC-UN Geneva
In Current Events, Human Rights, International Justice, Middle East & North Africa, United Nations, War Crimes, World Law on December 19, 2013 at 1:44 PM
LES CITOYENS DU MONDE APPELLENT A LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE MAÎTRE RAZAN ZAITOUNEH ET TROIS AUTRES DÉFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME CAPTURÉS AVEC ELLE DANS LA SYRIE EN GUERRE
Paris & Genève, le 19 décembre 2013
L’Association of World Citizens (AWC) appelle à la libération immédiate de Madame Razan Zaïtouneh, avocate syrienne des Droits de l’Homme, et de trois autres Défenseurs des Droits de l’Homme (DDH) – Monsieur Wael Hamada, Monsieur Nazem Hamadi et Madame Samira Khalil – qui ont été enlevés avec elle par des inconnus voici dix jours.
Le 9 décembre 2013, ces quatre DDH ont été capturés par des hommes masqués et armés puis conduits en un endroit inconnu, depuis les locaux du Centre pour la Documentation des Violations des Droits de l’Homme en Syrie situé à Douma.
Madame Razan Zaïtouneh défend sans relâche les droits des prisonniers politiques en Syrie. Quand la révolution, qui était au départ non-violente, a éclaté en 2011, elle a fondé les « comités locaux de coordination ». Cette même année, elle a été la lauréate du Prix Anna Politkovskaïa « RAW (Reach of Women) in WAR ».
Active également en tant que journaliste, Madame Razan Zaitouneh observe et informe sur les crimes de guerre et les atteintes aux Droits de l’Homme en Syrie. Dans le courant de cette année, le Prix « International Women of Courage » lui a été décerné pour son travail et ses efforts remarquables.
Depuis le 9 décembre, personne n’a revendiqué l’enlèvement, qui a eu lieu dans une zone où toutes les parties au conflit sont représentées et il est donc impossible de savoir avec certitude pour le compte de qui œuvraient les ravisseurs.
La seule certitude en la matière est que, qui qu’ils soient, les kidnappeurs ont commis un crime de guerre par l’enlèvement délibéré de civils dans un contexte de conflit armé, particulièrement s’agissant de DDH qui sont protégés de manière spéciale par le droit international des Droits de l’Homme.
En conséquence, l’AWC exige la libération immédiate de ces quatre DDH syriens.