Quand la Syrie se révolta
ChronologieLe 15 mars 2011, une manifestation à Damas marquait le début du soulèvement contre Bachar al-Assad. Retour sur une année de combats et de tensions diplomatiques.
C’est un anniversaire amer. Il y a un an, le peuple syrien commençait à se soulever contre la dictature de Bachar al-Assad, dans la lignée du «printemps arabe» initié en Tunisie et en Egypte. Un an plus tard, Al-Assad continue à réprimer sans relâche les contestataires, sous le regard impuissant de la communauté internationale. Plus de 8 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du soulèvement selon les Nations unies, sans parler des disparitions non recensés et des multiples cas de torture. Retour sur les grandes étapes du soulèvement et de sa répression.
2011
15 mars Un rassemblement a lieu à Damas, la capitale, pour «une Syrie sans tyrannie». De premières images sont diffusées sur Al Jezira.
18 mars Trois manifestants sont tués par les forces de sécurité à Deraa, dans le Sud, alors que 3 000 à 4 000 personnes réclament des réformes à la sortie de la grande prière du vendredi à la mosquée Omari. Ils exigent également la libération de quinze enfants emprisonnés pour avoir écrit des graffiti inspirés des révolutions égyptienne et tunisienne sur des murs de la ville.
L’un des manifestants blessés par les forces du régime, à Deraa, le 20 mars. (Photo Reuters)
30 mars Au lendemain d’une nouvelle vague de manifestations dans plusieurs villes, Bachar al-Assad sort de son silence dans un discours au Parlement retransmis par la télévision syrienne. Il accuse une «minorité» de tenter de semer le chaos à Deraa.
Syrie, l’horreur à huis-clos
Bachar al-Assad réprime dans le sang le soulèvement de plusieurs villes.
Monde Mercredi dernier à 16h51
Quand la Syrie se révolta
ChronologieLe 15 mars 2011, une manifestation à Damas marquait le début du soulèvement contre Bachar al-Assad. Retour sur une année de combats et de tensions diplomatiques.
C’est un anniversaire amer. Il y a un an, le peuple syrien commençait à se soulever contre la dictature de Bachar al-Assad, dans la lignée du «printemps arabe» initié en Tunisie et en Egypte. Un an plus tard, Al-Assad continue à réprimer sans relâche les contestataires, sous le regard impuissant de la communauté internationale. Plus de 8 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du soulèvement selon les Nations unies, sans parler des disparitions non recensés et des multiples cas de torture. Retour sur les grandes étapes du soulèvement et de sa répression.
2011
15 mars Un rassemblement a lieu à Damas, la capitale, pour «une Syrie sans tyrannie». De premières images sont diffusées sur Al Jezira.
18 mars Trois manifestants sont tués par les forces de sécurité à Deraa, dans le Sud, alors que 3 000 à 4 000 personnes réclament des réformes à la sortie de la grande prière du vendredi à la mosquée Omari. Ils exigent également la libération de quinze enfants emprisonnés pour avoir écrit des graffiti inspirés des révolutions égyptienne et tunisienne sur des murs de la ville.
L’un des manifestants blessés par les forces du régime, à Deraa, le 20 mars. (Photo Reuters)
30 mars Au lendemain d’une nouvelle vague de manifestations dans plusieurs villes, Bachar al-Assad sort de son silence dans un discours au Parlement retransmis par la télévision syrienne. Il accuse une «minorité» de tenter de semer le chaos à Deraa.
18 août Brarck Obama dénonce un usage «atroce» de la violence et demande à Al-Assad de quitter le pouvoir.
31 juillet Les chars syriens entrent dans Hama. En quelques jours, le bilan est d’au moins 80 morts.
Syrie, l’horreur à huis-clos
Bachar al-Assad réprime dans le sang le soulèvement de plusieurs villes.
Monde Mercredi dernier à 16h51
Quand la Syrie se révolta
ChronologieLe 15 mars 2011, une manifestation à Damas marquait le début du soulèvement contre Bachar al-Assad. Retour sur une année de combats et de tensions diplomatiques.
C’est un anniversaire amer. Il y a un an, le peuple syrien commençait à se soulever contre la dictature de Bachar al-Assad, dans la lignée du «printemps arabe» initié en Tunisie et en Egypte. Un an plus tard, Al-Assad continue à réprimer sans relâche les contestataires, sous le regard impuissant de la communauté internationale. Plus de 8 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du soulèvement selon les Nations unies, sans parler des disparitions non recensés et des multiples cas de torture. Retour sur les grandes étapes du soulèvement et de sa répression.
2011
15 mars Un rassemblement a lieu à Damas, la capitale, pour «une Syrie sans tyrannie». De premières images sont diffusées sur Al Jezira.
18 mars Trois manifestants sont tués par les forces de sécurité à Deraa, dans le Sud, alors que 3 000 à 4 000 personnes réclament des réformes à la sortie de la grande prière du vendredi à la mosquée Omari. Ils exigent également la libération de quinze enfants emprisonnés pour avoir écrit des graffiti inspirés des révolutions égyptienne et tunisienne sur des murs de la ville.
L’un des manifestants blessés par les forces du régime, à Deraa, le 20 mars. (Photo Reuters)
30 mars Au lendemain d’une nouvelle vague de manifestations dans plusieurs villes, Bachar al-Assad sort de son silence dans un discours au Parlement retransmis par la télévision syrienne. Il accuse une «minorité» de tenter de semer le chaos à Deraa.
18 août Brarck Obama dénonce un usage «atroce» de la violence et demande à Al-Assad de quitter le pouvoir.
31 juillet Les chars syriens entrent dans Hama. En quelques jours, le bilan est d’au moins 80 morts.
3 août Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une déclaration, texte non contraignant, condamnant «les violations généralisées des droits de l’homme et l’usage de la force contre les civils par les autorités syriennes».
15 septembre L’opposition crée un Conseil national syrien (CNS). Il réunit toutes les tendances politiques et regroupe notamment les comités locaux de coordination, qui chapeautent les manifestations sur le terrain.
22 décembre Une première équipe d’observateurs de la Ligue arabe arrive à Damas. Dans un nouveau bilan, les autorités syriennes rapportent que la contestation a fait plus de 2 000 morts dans les rangs de l’armée et des forces de sécurité. Les exactions de plus en plus violentes se systématisent à l’encontre des insurgés et de leurs familles. Le régime n’hésite plus à tuer des enfants.
(L’adjoint du secrétaire général de la Ligue arabe, Samir Seif al-Yazal sur les lieux d’un des attentats. Photo Louis Beshara. AFP)
2012
11 janvier Gilles Jacquier, journaliste français de la chaîne de télévision France 2, est tué dans un tir de mortier à Homs, ville bastion de la contestation. Les conditions de sa mort, et en particulier l’éventuelle implication du régime dans le bombardement, ne sont toujours pas éclaircies.
3 février Plusieurs quartiers de Homs sont bombardés par les forces syriennes. Des groupes de l’opposition font état de 200 à 260 morts. Dès lors, la ville sera pilonnée sans relâche, du matin au soir.
Photo transmise par les rebelles de Homs, montrant un homme mort de ses blessures après les bombardements qui ont frappé la ville. (Photo DR. Reuters)
4 février La Russie et la Chine opposent leur veto à un nouveau projet de résolution au Conseil de sécurité soutenant le plan de la Ligue arabe. La communauté internationale est dans l’impasse. La France et d’autres pays avancent l’idée de former un «Groupe des amis du peuple syrien».
22 février Plus de 80 personnes sont tuées dans des bombardements à Homs, dont le photographe français Rémi Ochlik et la journaliste américaine Marie Colvin.
Photos d’archives de Marie Colvin et Rémi Ochlik. (Photos AFP.)
1er mars A Homs, les insurgés syriens, sous-armés, finissent par se retirer du quartier assiégé de Bab Amro après près de quatre semaines de siège. Bab Amro est détruit, la population manque de tout : vivres, matériel médical… Beaucoup fuient.
2 mars La journaliste Edith Bouvier, grièvement blessée à Homs le 22 février, est enfin rapatriée en France, ainsi que le photographe français William Daniels.
14 mars La ville d’Idlib, un bastion des insurgés proche de la frontière avec la Turquie, est reprise par l’armée loyaliste.
source: http://www.liberation.fr/monde/01012395968-quand-la-syrie-se-revolta